Sara Rocha Cardoso
Para o António, um poema que escrevi há muitos anos para ele e que nunca lho dei a ler.
"J’aimerais tellement te donner autant comme elle.
Ton sourire prise à la mémoire
d’un jour, d’un moment heureux
qui a resté perpétué dans une photo
et, qui me crash dans un cycle
d’un inflexible rigueur,
dans un temps que je n’ai pas vécu.
Caché, au jardin de la dernière fleur,
j'imagine ton sourire, perdu dans les yeux
de celle qui lui a fait naître.
Et aujourd'hui, tes yeux, plein de larmes,
quand tu le vois, attaché dans l’angle
plus joyeux de ton histoire
dont, la cendre ardente du feu éteint,
rallume le désir qui te murmure
un amour dispersé dans le silence de ta face,
maintenant triste, emprisonné
à ton souvenir.
Et dans mes yeux
en regardant ta photo,
gravite un absurde sentiment
de n’être pas l’origine de telle bonheur.
Je contemple ton sourire,
ton beau sourire qui ,même dans l’infini
rigueur de la mort,
va rester perdu dans la poésie
d’un lament, arrêté par
le brille coupant de ton visage
eternel, enveloppé dans le temps.
J’aimerais tellement te donner autant comme elle
Mais j'ai perdue mon bonheur."